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Assurance

Les unités de compte en assurance-vie : une performance qui fait parler d’elle en 2025

Alors que beaucoup d’épargnants restent traditionnellement attachés aux fonds euros, un phénomène surprenant s’est co...

Comparateur assurance vie 2025 : Le guide pour faire le meilleur choix

Avez-vous déjà remarqué comment certains retraités semblent vivre confortablement tandis que d’autres peinent à joindre les deux bouts? La différence réside souvent dans les choix d’épargne réalisés 20 ou 30 ans plus tôt. L’assurance vie représente aujourd’hui le placement préféré des Français avec plus de 1800 milliards d’euros d’encours, mais savez-vous vraiment comment choisir votre contrat? Entre les promesses marketing et la réalité des rendements, un monde de nuances existe que peu d’épargnants comprennent vraiment.


J’ai personnellement investi dans trois contrats d’assurance vie différents ces dix dernières années, et je peux vous confirmer que les différences de performance sont substantielles. Mon premier contrat auprès d’une banque traditionnelle affiche un rendement inférieur de 35% à celui que j’ai souscrit en ligne après une analyse comparative approfondie. Une erreur coûteuse que je vous aide à éviter aujourd’hui.


Tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance vie


L’assurance vie est bien plus qu’un simple produit financier – c’est un écosystème complet pour votre épargne. Contrairement à ce que son nom suggère, il ne s’agit pas d’une assurance qui vous couvre en cas de décès, mais plutôt d’un contrat d’épargne qui vous permet d’investir votre argent tout en bénéficiant d’avantages fiscaux uniques.


Son fonctionnement repose sur un principe simple : vous confiez votre argent à une compagnie d’assurance qui l’investit selon les supports que vous choisissez. Et c’est là que réside sa force – sa polyvalence vous permet de moduler votre épargne selon votre profil et vos objectifs.


Selon la Fédération Française de l’Assurance, plus de 38% des Français détiennent au moins un contrat d’assurance vie, ce qui en fait le placement préféré devant le Livret A. Pourquoi un tel succès? Parce qu’il offre un équilibre rare entre sécurité, rendement potentiel et avantages fiscaux.


Les avantages de l’assurance-vie


L’assurance vie brille particulièrement par ses atouts fiscaux. Après 8 ans de détention, vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule (9 200 € pour un couple) sur les gains retirés. Les sommes au-delà sont imposées à un taux réduit de 7,5% (plus prélèvements sociaux), bien plus avantageux que l’imposition standard des revenus de placement.


Mais sa véritable magie opère sur le plan successoral. L’assurance vie permet de transmettre jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire hors succession, sans droits à payer. Une optimisation fiscale parfaitement légale qui explique pourquoi tant de conseillers patrimoniaux recommandent ce placement.


“L’assurance vie est probablement le seul placement qui vous permet à la fois de profiter de votre argent de votre vivant, tout en préparant sa transmission dans des conditions fiscales exceptionnelles”, explique Marc Fiorentino, expert financier reconnu.


Depuis la loi PACTE de 2019, les contrats sont également devenus plus flexibles, permettant un transfert entre assureurs sans perte d’antériorité fiscale - une révolution qui a intensifié la concurrence entre les offres.


Le fonds euro en assurance vie


Le fonds en euros constitue le socle sécuritaire de l’assurance vie. Son principal atout? Il garantit votre capital à tout moment, une caractéristique précieuse dans un monde financier volatil.


Ce fonds est majoritairement composé d’obligations d’État et d’entreprises (environ 80%), complété par de l’immobilier (10-15%) et des actions (5-10%). Cette allocation prudente explique à la fois sa sécurité et ses rendements modérés.


La sécurité du fonds euros repose sur trois piliers :


  • Le capital est garanti par l’assureur (vous ne pouvez pas perdre votre mise)
  • Les gains acquis sont définitivement acquis (effet cliquet)
  • La mutualisation des risques entre tous les assurés

Toutefois, le contexte de taux bas des dernières années a mis à mal les rendements. La Fédération Française de l’Assurance rapporte un rendement moyen de 1,3% en 2022, bien loin des 4-5% observés il y a vingt ans. C’est ce qui pousse de plus en plus d’épargnants à considérer les unités de compte pour dynamiser leur épargne.


Les unités de compte


Contrairement au fonds en euros, les unités de compte ne garantissent pas le capital. Elles permettent d’investir dans des actifs plus dynamiques pour viser des performances supérieures, mais au prix d’un risque de perte.


Ces supports représentent des parts d’OPC (Organismes de Placement Collectif) et peuvent prendre des formes très variées : fonds actions, obligations, immobilier, matières premières, etc.


L’intérêt principal des unités de compte réside dans leur potentiel de performance à long terme. Historiquement, les actions ont délivré un rendement annuel moyen de 7-8% sur des périodes de 10 ans ou plus, largement supérieur au fonds euros.


C’est pourquoi la répartition idéale entre fonds euros et unités de compte dépend essentiellement de trois facteurs : votre horizon de placement, votre tolérance au risque et vos objectifs. Une erreur fréquente consiste à sous-estimer l’importance de l’horizon temporel dans cette répartition.


Les actions


Les actions représentent des parts d’entreprises cotées en bourse. En investissant dans ce type de support au sein de votre assurance vie, vous devenez indirectement actionnaire de ces sociétés.


Le potentiel de gain provient de deux sources :


  • L’appréciation du cours de l’action (plus-value)
  • Les dividendes versés par l’entreprise

Les actions constituent généralement le support le plus performant sur le long terme, mais aussi le plus volatil à court terme. Des études de marché montrent que sur des périodes supérieures à 15 ans, les actions ont systématiquement surperformé les obligations et les placements monétaires.


Ce support est accessible dans votre assurance vie via des fonds actions, qui regroupent plusieurs dizaines ou centaines d’actions selon des critères géographiques, sectoriels ou thématiques. Cette diversification réduit le risque par rapport à l’achat d’actions individuelles.


L’investissement en actions demande une certaine discipline : capacité à résister aux fluctuations sans céder à la panique, et vision à long terme pour traverser les cycles économiques.


Les obligations


Les obligations sont des titres de dette émis par des États ou des entreprises qui empruntent de l’argent aux investisseurs. En achetant une obligation, vous prêtez de l’argent à l’émetteur qui s’engage à vous rembourser le capital à une date prédéterminée et à vous verser des intérêts périodiques.


Dans une assurance vie, les obligations sont accessibles via des fonds obligataires qui en regroupent plusieurs pour diversifier les risques. Ces fonds se différencient par :


  • Leur duration (sensibilité aux variations de taux)
  • La qualité des émetteurs (États, entreprises bien notées, obligations à haut rendement)
  • Leur exposition géographique

Les obligations sont généralement moins volatiles que les actions mais offrent aussi des rendements plus modestes. Elles constituent souvent un bon compromis entre sécurité et performance, particulièrement dans un portefeuille diversifié.


La performance des fonds obligataires est fortement corrélée à l’évolution des taux d’intérêt : quand les taux montent, la valeur des obligations baisse, et inversement. C’est un paramètre crucial à comprendre pour anticiper leur comportement dans différentes phases économiques.


Les actifs immobiliers


L’immobilier représente une classe d’actifs incontournable dans une stratégie d’épargne diversifiée. Dans une assurance vie, plusieurs véhicules permettent d’y accéder :


  1. Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : elles investissent dans l’immobilier locatif professionnel (bureaux, commerces, entrepôts) et distribuent les loyers sous forme de dividendes. Leur rendement moyen oscillait entre 4% et 5,5% ces dernières années.

  2. Les OPCI (Organismes de Placement Collectif en Immobilier) : plus liquides que les SCPI, ils investissent à la fois dans l’immobilier physique (60% minimum) et dans des actifs financiers liés à l’immobilier.

  3. Les SCI (Sociétés Civiles Immobilières) : structures plus souples permettant des stratégies immobilières variées.

L’Autorité des Marchés Financiers recommande de considérer l’investissement immobilier comme un placement de diversification à long terme, complémentaire aux autres classes d’actifs.


L’avantage de l’immobilier en assurance vie par rapport à l’investissement direct réside dans la simplicité de gestion (pas de recherche de locataires ni de travaux à gérer) et dans la mutualisation des risques par la diversification géographique et sectorielle.


Les ETF (exchange traded fund)


Les ETF, ou fonds indiciels cotés, représentent une innovation majeure dans l’univers de la gestion d’actifs. Ces fonds répliquent fidèlement la performance d’un indice (comme le CAC 40, le S&P 500 ou le MSCI World) en achetant les mêmes titres dans les mêmes proportions.


Leur principal atout réside dans leurs frais très réduits. Là où un fonds actions classique peut facturer 1,5% à 2% de frais annuels, un ETF se contente généralement de 0,1% à 0,5%. Cette différence, qui peut sembler minime, a un impact considérable sur le rendement à long terme par le jeu des intérêts composés.


Les ETF disponibles en assurance vie permettent d’accéder à pratiquement tous les marchés mondiaux et à des stratégies d’investissement variées :


  • ETF sur indices larges (marchés développés ou émergents)
  • ETF sectoriels (technologie, santé, finance…)
  • ETF thématiques (transition énergétique, vieillissement de la population…)
  • ETF obligataires ou monétaires

Leur transparence et leur liquidité en font des instruments particulièrement adaptés aux épargnants souhaitant garder le contrôle sur leur allocation d’actifs tout en minimisant les frais.


Le private equity


Le private equity, ou capital-investissement, consiste à investir dans des entreprises non cotées en bourse, généralement en pleine phase de développement. Historiquement réservé aux investisseurs institutionnels et fortunés, il devient progressivement accessible via l’assurance vie.


Cette classe d’actifs offre un potentiel de rendement supérieur (souvent 10-15% annualisés sur longue période) mais comporte des spécificités importantes :


  • Liquidité réduite (investissement sur 8-10 ans généralement)
  • Risque élevé lié au choix des entreprises
  • Nécessité de sélectionner soigneusement les gérants

Dans une assurance vie, le private equity est accessible via des fonds spécialisés qui permettent de mutualiser les risques en investissant dans plusieurs dizaines d’entreprises.


Cette classe d’actifs présente l’avantage d’être faiblement corrélée aux marchés boursiers traditionnels, ce qui renforce la diversification du portefeuille. Elle est particulièrement adaptée aux épargnants qui peuvent immobiliser une partie de leur capital sur le long terme.


Les frais de l’assurance vie


Les frais représentent un aspect critique dans le choix d’un contrat d’assurance vie. Leur impact cumulé sur le long terme peut réduire significativement la performance finale de votre épargne.


On distingue plusieurs types de frais :


  1. Frais de versement : prélevés à chaque dépôt, ils varient considérablement (0% à 5%). Les contrats en ligne proposent généralement des frais nuls ou très réduits, tandis que les réseaux bancaires traditionnels pratiquent souvent des taux plus élevés.

  2. Frais de gestion : appliqués annuellement sur l’encours, ils diffèrent selon les supports :
  • 0,5% à 1% sur le fonds euros
  • 0,6% à 1,2% sur les unités de compte
  1. Frais d’arbitrage : facturés lors des transferts entre supports, de 0% à 1% du montant arbitré.

  2. Frais de performance : appliqués par certains gestionnaires lorsqu’ils surperforment leur indice de référence.

Selon une étude de Meilleurtaux Placement, la différence entre un contrat à frais élevés et un contrat à frais réduits peut atteindre 15% à 20% de la valeur finale après 20 ans d’épargne. C’est pourquoi le Code des assurances impose désormais une transparence totale sur ces frais.


J’ai personnellement constaté que les frais de mon contrat bancaire traditionnel représentaient près de 3% de frais cumulés annuels, contre moins de 1% pour mon contrat en ligne plus récent - une différence qui explique en grande partie l’écart de performance.


Gestion libre ou pilotée


Le choix entre gestion libre et gestion pilotée constitue une décision fondamentale pour tout épargnant. Chaque option correspond à un profil d’investisseur différent.


La gestion libre vous place aux commandes de votre épargne. Vous choisissez vous-même les supports d’investissement et effectuez les arbitrages quand vous le souhaitez. Cette approche convient aux épargnants qui :


  • Ont des connaissances financières solides
  • Disposent du temps nécessaire pour suivre les marchés
  • Apprécient de prendre des décisions d’investissement

En revanche, la gestion pilotée confie les rênes à des professionnels qui gèrent votre allocation d’actifs selon un profil de risque prédéfini (prudent, équilibré, dynamique). Cette solution s’adresse à ceux qui :


  • Manquent de temps ou d’expertise
  • Préfèrent déléguer les décisions d’investissement
  • Souhaitent une diversification optimisée

Les frais de gestion pilotée varient généralement entre 0,2% et 0,5% supplémentaires par an. Cette surcharge est-elle justifiée? Tout dépend de la qualité de la gestion proposée et de votre capacité à gérer vous-même efficacement votre épargne.


Une étude de 2021 publiée par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) montre que les gestions pilotées ont, en moyenne, légèrement surperformé les portefeuilles en gestion libre sur la période 2015-2020, principalement grâce à une meilleure diversification et une discipline d’investissement plus rigoureuse.


Comment choisir son contrat d’assurance vie ?


Choisir le bon contrat d’assurance vie ressemble à la recherche d’un costume sur mesure - il doit s’adapter parfaitement à votre situation personnelle. Voici les critères essentiels à considérer.


Tout d’abord, examinez l’offre de supports d’investissement. Un contrat de qualité propose idéalement :


  • Un fonds euros solide (regardez les performances sur 3-5 ans)
  • Une gamme diversifiée d’unités de compte (minimum 100-150 supports)
  • Des ETF à faibles frais
  • Des SCPI performantes
  • Des fonds thématiques innovants

Ensuite, analysez la structure des frais. Privilégiez les contrats qui combinent :


  • Frais de versement nuls ou minimes
  • Frais de gestion compétitifs
  • Frais d’arbitrage réduits ou gratuits

Enfin, considérez les services associés :


  • Qualité de l’interface en ligne
  • Outils d’aide à la décision
  • Disponibilité et compétence du service client
  • Options de gestion pilotée

“Le meilleur contrat n’est pas forcément celui qui a le meilleur fonds euros ou le plus de supports, mais celui qui correspond le mieux à votre profil et à vos objectifs,” rappelle un conseiller de Meilleurtaux Placement.


Déterminer votre profil d’épargnant


Avant même de comparer les contrats, il est crucial de définir précisément votre profil d’épargnant. Cette étape, souvent négligée, conditionne pourtant toutes vos décisions d’investissement futures.


Votre profil dépend de trois facteurs principaux :


  1. Votre tolérance au risque : capacité émotionnelle à supporter les fluctuations de valeur de votre épargne sans paniquer. Posez-vous cette question simple : “Comment réagirais-je si mon portefeuille perdait 20% en quelques semaines ?” Si cette perspective vous empêche de dormir, votre profil est probablement prudent.

  2. Votre capacité financière à prendre des risques : elle dépend de votre patrimoine global, de vos revenus, de vos charges et de vos autres réserves d’épargne. Une règle empirique suggère de ne pas investir en actifs risqués plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre sans compromettre vos projets essentiels.

  3. Vos connaissances financières : plus vous comprenez les mécanismes des marchés financiers, plus vous êtes susceptible d’accepter la volatilité inhérente à certains placements.

Ces trois dimensions combinées permettent de déterminer si vous êtes un investisseur prudent, équilibré ou dynamique - une information déterminante pour la construction de votre allocation d’actifs.


J’ai personnellement suivi une formation en finance personnelle qui m’a permis de mieux comprendre les cycles de marché et de réévaluer mon profil d’investisseur - passant de prudent à équilibré avec une petite poche dynamique.


Fixer vos objectifs et votre horizon de placement


Définir clairement vos objectifs d’épargne est essentiel pour orienter efficacement vos choix d’investissement. Un objectif bien formulé doit être :


  • Spécifique (montant précis)
  • Mesurable
  • Atteignable
  • Temporellement défini

Les objectifs les plus courants incluent :


  • La constitution d’une réserve de sécurité (3 à 6 mois de revenus)
  • La préparation de la retraite
  • Le financement des études supérieures des enfants
  • L’achat d’une résidence principale ou secondaire
  • La préparation de la transmission patrimoniale

L’horizon temporel de chaque objectif détermine directement le niveau de risque acceptable. Une règle empirique conseille :


  • Horizon < 2 ans : privilégier la sécurité (fonds euros majoritaire)
  • Horizon 2-5 ans : allocation équilibrée
  • Horizon > 5 ans : possibilité d’allocation plus dynamique

Cette segmentation temporelle peut justifier d’ouvrir plusieurs contrats d’assurance vie avec des allocations distinctes selon les projets à financer.


Évaluer le rendement du contrat


Le rendement constitue naturellement un critère déterminant dans le choix d’un contrat d’assurance vie. Mais attention aux pièges d’une analyse trop superficielle.


Pour le fonds euros, examinez :


  • Les performances historiques sur 3-5 ans (et non uniquement la dernière année)
  • La régularité des rendements (un contrat très performant une année puis médiocre l’année suivante témoigne souvent d’une politique de gestion opportuniste)
  • Les encours du fonds (un fonds de taille importante peut avoir plus de difficultés à maintenir un rendement élevé)

Pour les unités de compte, évaluez :


  • La qualité et la diversité des supports proposés
  • Les performances par rapport à leurs indices de référence
  • Les notations indépendantes (Morningstar, Quantalys…)

Un piège classique consiste à se focaliser uniquement sur le rendement brut sans tenir compte des frais. Un contrat affichant un rendement légèrement inférieur mais avec des frais significativement plus bas peut s’avérer plus avantageux sur le long terme.


Rappelez-vous également que les performances passées ne préjugent pas des performances futures - cette mention obligatoire sur tous les documents financiers n’est pas qu’une formule juridique mais un principe fondamental de l’investissement.


Étudier les conditions du contrat


Les conditions générales d’un contrat d’assurance vie contiennent des clauses qui peuvent avoir un impact significatif sur votre expérience d’épargnant. Parmi les points à vérifier :


  1. Versement initial minimum : il varie généralement de 100€ à 1000€ selon les contrats. Certains contrats haut de gamme exigent des montants plus élevés (10 000€ ou plus).

  2. Versements programmés : vérifiez les montants minimaux et la flexibilité des échéances (mensuelle, trimestrielle, annuelle).

  3. Conditions de rachat partiel : montant minimum, frais éventuels, impacts sur les avantages du contrat.

  4. Options de rachats programmés : particulièrement utiles pour générer des revenus complémentaires réguliers.

  5. Disponibilité des options d’investissement progressif et de sécurisation des gains : ces fonctionnalités permettent d’optimiser la gestion de votre épargne.

  6. Clauses bénéficiaires : options disponibles et flexibilité de rédaction.

  7. Conditions de transfert interne (Fourgous, Eurocroissance) : peuvent vous permettre de moderniser un ancien contrat sans perdre son antériorité fiscale.

Ces éléments techniques peuvent sembler secondaires lors de la souscription, mais ils déterminent votre capacité à adapter votre contrat à l’évolution de votre situation personnelle au fil des années.


Comparer le montant des frais


Une analyse approfondie des frais est indispensable tant leur impact cumulé peut éroder significativement votre performance à long terme. Pour une comparaison pertinente, examinez l’ensemble des frais :


Frais d’entrée/versement : ces frais, prélevés sur chaque versement, varient considérablement :


  • 0% sur la plupart des contrats en ligne
  • 1% à 5% dans les réseaux bancaires traditionnels

Frais de gestion annuels :


  • Sur le fonds euros : généralement entre 0,5% et 1%
  • Sur les unités de compte : de 0,6% à 1,2%

Frais d’arbitrage :


  • Fréquemment 0% en ligne
  • Jusqu’à 1% dans les réseaux traditionnels
  • Vérifiez si des arbitrages gratuits sont inclus annuellement

Frais spécifiques :


  • Frais sur versements programmés
  • Frais sur rachats partiels
  • Frais de gestion pilotée (0,2% à 0,5% supplémentaires)

Un tableau comparatif permet de visualiser l’impact sur 10, 20 ou 30 ans. Pour un capital de 50 000€ investi sur 20 ans avec un rendement brut hypothétique de 4% :


  • Avec 3% de frais d’entrée et 1% de frais de gestion annuels : capital final d’environ 95 000€
  • Avec 0% de frais d’entrée et 0,6% de frais de gestion annuels : capital final d’environ 115 000€

Cette différence de plus de 20 000€ illustre l’importance cruciale de minimiser les frais, particulièrement pour les investissements de long terme.


Comparer les options de gestion


Les options de gestion disponibles constituent un critère de différenciation important entre les contrats d’assurance vie. Elles peuvent significativement faciliter le pilotage de votre épargne.


Les principales options à comparer sont :


  1. L’investissement progressif : permet d’investir graduellement une somme importante sur les marchés financiers pour réduire le risque de timing défavorable.

  2. La sécurisation des plus-values : transfère automatiquement vers le fonds euros les gains réalisés sur les unités de compte lorsqu’ils atteignent un seuil prédéfini.

  3. Le rééquilibrage automatique : maintient votre allocation d’actifs conforme à votre stratégie initiale malgré les évolutions de marché.

  4. Le stop-loss : limite les pertes en arbitrant automatiquement vers le fonds euros lorsqu’une unité de compte perd un pourcentage défini de sa valeur.

  5. Les rachats programmés : permettent de recevoir régulièrement une somme définie, utile pour générer un complément de revenus.

  6. Les modes de gestion déléguée : gestion pilotée, gestion sous mandat ou gestion conseillée, avec différents niveaux d’implication du gestionnaire et de l’épargnant.

L’efficacité de ces options dépend de leur flexibilité (seuils paramétrables, fréquence ajustable) et de leur coût éventuel. Certains contrats facturent ces services en supplément, tandis que d’autres les incluent sans frais additionnels.


Étudier la variété des fonds


La diversité et la qualité des supports d’investissement proposés constituent l’ADN d’un contrat d’assurance vie performant. Un contrat compétitif doit offrir :


  1. Des fonds euros diversifiés : au-delà du fonds général, certains contrats proposent des fonds euros dynamiques ou immobiliers offrant potentiellement de meilleurs rendements.

  2. Une sélection étendue d’OPC (Organismes de Placement Collectif) :
  • Fonds actions diversifiés par zones géographiques (Europe, États-Unis, marchés émergents…)
  • Fonds obligataires variés (États, entreprises, convertibles…)
  • Fonds thématiques (technologie, santé, environnement…)
  • Fonds de performance absolue
  1. Des ETF à faible coût : essentiels pour optimiser la performance à long terme en minimisant les frais.

  2. Une offre immobilière étoffée : SCPI, OPCI et SCI avec différentes stratégies d’investissement.

  3. Des supports structurés : pour les investisseurs souhaitant une protection partielle du capital avec un potentiel de rendement supérieur au fonds euros.

La qualité prime sur la quantité. Un contrat proposant 30 supports soigneusement sélectionnés et régulièrement évalués peut s’avérer plus pertinent qu’un contrat offrant 500 fonds sans véritable suivi.


Vérifiez également la politique de renouvellement des fonds : les gestionnaires procèdent-ils régulièrement à des arbitrages dans leur sélection pour retirer les fonds sous-performants et intégrer de nouvelles opportunités ?


Vérifier le sérieux de l’assureur


La solidité financière de l’assureur constitue un critère fondamental, particulièrement pour un placement de long terme comme l’assurance vie. Plusieurs indicateurs permettent d’évaluer cette solidité :


  1. La notation financière : attribuée par des agences indépendantes comme Standard & Poor’s, Moody’s ou Fitch, elle évalue la capacité de l’assureur à honorer ses engagements. Une notation minimale de A- est recommandée.

  2. Le ratio de solvabilité (Solvency II) : il mesure la capacité de l’assureur à faire face à ses engagements. Un ratio supérieur à 150% témoigne d’une bonne santé financière.

  3. La taille des encours gérés : un volume important d’actifs sous gestion témoigne généralement d’une certaine stabilité.

  4. L’ancienneté et la réputation : les assureurs établis depuis longtemps ont démontré leur capacité à traverser différents cycles économiques.

  5. La politique de participation aux bénéfices : vérifiez si l’assureur distribue équitablement les bénéfices réalisés sur le fonds euros.

  6. La transparence : un assureur sérieux communique clairement sur sa politique d’investissement, ses frais et ses performances.

Ces informations sont disponibles dans les rapports annuels des compagnies, sur leurs sites web ou via des publications spécialisées comme les classements de L’Argus de l’Assurance.


Quel est l’intérêt de comparer les assurances vie ?


La comparaison approfondie des contrats d’assurance vie n’est pas un simple exercice théorique mais une démarche aux bénéfices concrets et quantifiables.


D’abord, l’impact financier est considérable. Une différence de 0,5% de performance annuelle peut sembler minime, mais sur 25 ans et pour un capital de 50 000€, cela représente plus de 18 000€ supplémentaires à terme. Cette différence peut provenir des frais plus compétitifs, d’un fonds euros plus performant ou d’une meilleure sélection d’unités de compte.


Ensuite, la comparaison permet d’identifier le contrat offrant les fonctionnalités adaptées à votre situation spécifique. Par exemple, un contrat proposant une gestion pilotée de qualité sera précieux pour un épargnant peu disponible, tandis qu’un investisseur expérimenté privilégiera une offre riche en supports d’investissement.


La flexibilité constitue un autre avantage majeur. Certains contrats imposent des contraintes rigides (versement minimum élevé, options de gestion limitées), tandis que d’autres offrent une souplesse appréciable pour adapter votre épargne à l’évolution de votre vie.


Enfin, la qualité du service client varie considérablement entre les assureurs. Un accompagnement personnalisé peut s’avérer déterminant, particulièrement lors de moments clés (réorientation stratégique, préparation à la retraite, transmission).


Les points clés de la fiscalité de l’assurance vie


La fiscalité avantageuse de l’assurance vie constitue l’un de ses principaux atouts. Comprendre ses mécanismes permet d’optimiser vos stratégies d’épargne et de retrait.


Fiscalité des retraits (rachats) :


  • Avant 8 ans : imposition au PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) de 12,8% + prélèvements sociaux de 17,2%
  • Après 8 ans : abattement annuel de 4 600€ (9 200€ pour un couple), puis PFU réduit à 7,5% + prélèvements sociaux

Cette progressivité favorise la détention longue, caractéristique cohérente avec la vocation de placement d’épargne à long terme de l’assurance vie.


Fiscalité des plus-values :

Pour déterminer la part imposable d’un retrait, on applique la formule :

Part imposable = Montant du retrait × (Valeur totale du contrat - Total des versements) ÷ Valeur totale du contrat

Cette formule proratise l’imposition entre le capital investi (non imposable) et les gains générés (imposables).


Cas particulier des contrats anciens :

Les contrats souscrits avant le 27 septembre 2017 bénéficient de dispositions spécifiques en cas de rachats, avec un choix possible entre le barème progressif de l’impôt sur le revenu et le PFU.

Ces subtilités fiscales soulignent l’importance d’une stratégie réfléchie concernant la date d’ouverture des contrats, la temporalité et le montant des retraits.


Les cas d’exonération d’impôt avec l’assurance vie


L’assurance vie prévoit plusieurs situations d’exonération fiscale partielle ou totale qui renforcent son attrait comme outil de gestion patrimoniale.


Exonération liée à des événements de vie :

Les rachats sont exonérés d’impôt sur le revenu (mais pas de prélèvements sociaux) lorsqu’ils interviennent suite à :

  • Un licenciement
  • Une mise à la retraite anticipée
  • Une invalidité (2ème ou 3ème catégorie)
  • Une cessation d’activité non salariée suite à liquidation judiciaire

Cette disposition témoigne du rôle de protection financière que peut jouer l’assurance vie en cas de coup dur.


Rente viagère :

La transformation du capital en rente viagère bénéficie d’une fiscalité allégée. Seule une fraction de la rente est imposable, selon l’âge du rentier au moment de la conversion :

  • 70% avant 50 ans
  • 50% entre 50 et 59 ans
  • 40% entre 60 et 69 ans
  • 30% à partir de 70 ans

Dénouement du contrat :

Le décès de l’assuré entraîne le versement des capitaux aux bénéficiaires désignés, avec une fiscalité avantageuse détaillée dans la section suivante.

Ces exonérations soulignent la polyvalence de l’assurance vie, qui s’adapte aux aléas de la vie tout en préservant les intérêts financiers de l’épargnant et de ses proches.


La fiscalité de l’assurance vie en cas de décès


La transmission constitue l’un des atouts majeurs de l’assurance vie, grâce à un cadre fiscal privilégié qui la distingue des autres formes d’héritage.


Pour les versements effectués avant 70 ans :


  • Exonération totale jusqu’à 152 500€ par bénéficiaire (tous contrats confondus)
  • Au-delà, prélèvement forfaitaire de 20% jusqu’à 852 500€
  • Puis 31,25% sur la fraction supérieure

Pour les versements effectués après 70 ans :


  • Intégration des sommes versées à la succession avec abattement global de 30 500€ (tous bénéficiaires confondus)
  • Exonération totale des intérêts générés par ces versements

Cette différence de traitement selon l’âge des versements incite à alimenter ses contrats relativement tôt dans sa vie.


Le conjoint survivant et le partenaire de PACS bénéficient d’une exonération totale, indépendamment des montants et de l’âge des versements.


La désignation bénéficiaire mérite une attention particulière. Une formulation trop vague (“mes enfants”) ou obsolète peut entraîner des complications ou des iniquités. Il est recommandé de la réviser périodiquement pour l’adapter aux évolutions de votre situation familiale.


Conseils de l’expert


Après avoir analysé des centaines de contrats d’assurance vie, voici les recommandations les plus pertinentes pour optimiser votre stratégie d’épargne.


Diversifiez intelligemment : La répartition entre fonds euros et unités de compte est cruciale. Une règle empirique consiste à soustraire votre âge de 100 pour obtenir le pourcentage à allouer aux supports dynamiques. Ainsi, à 40 ans, environ 60% de votre épargne pourrait être investie en unités de compte.


Adoptez une stratégie de versements programmés : Plutôt que d’investir des sommes importantes en une fois, privilégiez des versements réguliers qui lissent mécaniquement les points d’entrée sur les marchés (technique du “dollar cost averaging”).


Segmentez vos contrats selon vos objectifs : N’hésitez pas à détenir plusieurs contrats d’assurance vie avec des orientations distinctes. Par exemple, un contrat sécuritaire pour les projets à court/moyen terme et un contrat plus dynamique pour la préparation de la retraite.


Optimisez la clause bénéficiaire : Personnalisez-la pour éviter les contestations et prévoyez des bénéficiaires de second rang en cas de disparition du bénéficiaire principal.


Restez vigilant sur les opportunités d’arbitrage : Profitez des phases de marché favorables pour sécuriser des gains ou des périodes de baisse pour renforcer vos positions à moindre coût.


Anticipez vos besoins de liquidité : Conservez toujours une épargne de précaution immédiatement disponible (Livret A, LDDS) pour éviter des rachats contraints en période défavorable.


La patience et la constance sont vos meilleurs alliés en matière d’épargne. Les investisseurs qui obtiennent les meilleurs résultats sont généralement ceux qui restent fidèles à leur stratégie à travers les cycles économiques.


Notre comparatif des meilleures assurances vie


Après analyse approfondie du marché, voici notre sélection des contrats d’assurance vie les plus performants en 2024, catégorisés selon différents profils d’épargnants.


Pour les épargnants débutants :


  • Meilleurtaux Liberté Vie : frais de gestion parmi les plus bas du marché (0,5% sur le fonds euros, 0,6% sur les UC), versement initial accessible (500€) et interface intuitive
  • Yomoni Vie : gestion pilotée moderne avec profils de risque clairs, adaptée aux primo-investisseurs

Pour les investisseurs avertis :


  • Linxea Spirit 2 : vaste gamme de supports (plus de 800 UC), fonds euros performant et frais contenus
  • Placement-direct Vie : options d’arbitrage avancées et accès à des fonds réservés habituellement à la gestion privée

Pour la préparation de la retraite :


  • Nalo Patrimoine : stratégie personnalisée selon votre horizon de retraite avec sécurisation progressive
  • Boursorama Matla : frais minimes et fonctionnalités d’investissement programmé idéales pour l’épargne long terme

Pour les patrimoines importants :


  • Generali Espace Lux Vie : contrat luxembourgeois offrant une protection renforcée et des options d’investissement premium
  • Intencial Hatton : accès à des classes d’actifs sophistiquées (private equity, immobilier de prestige) et gestion sur mesure

Ces contrats se distinguent par un équilibre optimal entre performance des supports, modération des frais et qualité des services associés. Chacun présente des avantages spécifiques adaptés à différents profils d’épargnants et objectifs patrimoniaux.


Quels sont les critères de choix pour l’assurance vie ?


La sélection d’une assurance vie repose sur une évaluation multicritère qui doit intégrer à la fois des éléments objectifs et vos préférences personnelles.


Parmi les critères objectifs essentiels :


  1. La performance historique du fonds euros et des principales unités de compte sur une période significative (minimum 5 ans)

  2. La structure complète des frais : versement, gestion, arbitrage et frais spécifiques (attention aux frais cachés comme les droits d’entrée sur certains fonds)

  3. La diversité et la qualité des supports proposés, avec une attention particulière à la présence d’ETF à faibles coûts et de SCPI performantes

  4. La solidité financière de l’assureur, mesurée par son ratio de solvabilité et ses notations

  5. Les options de gestion disponibles : investissement progressif, stop-loss, sécurisation des plus-values, etc.

À ces critères s’ajoutent des éléments plus subjectifs mais tout aussi importants :


  • La qualité de l’interface utilisateur (particulièrement pour la gestion en ligne)
  • La réactivité et la compétence du service client
  • La transparence de la communication
  • La souplesse des conditions (versements minimums, rachats partiels)

L’importance relative de ces critères varie selon votre profil. Un investisseur actif privilégiera la richesse des supports et la flexibilité des arbitrages, tandis qu’un épargnant plus passif valorisera davantage la qualité de la gestion pilotée et la simplicité d’utilisation.


Comment choisir la meilleure offre d’assurance vie ?


La démarche de sélection d’une assurance vie optimale nécessite une approche méthodique en plusieurs étapes.


Étape 1 : Clarifiez votre situation et vos objectifs

Avant toute comparaison, établissez un bilan précis de votre situation financière (revenus, charges, patrimoine existant) et hiérarchisez vos objectifs d’épargne par ordre de priorité et d’horizon temporel.

Étape 2 : Présélectionnez les contrats adaptés à votre profil

Utilisez les comparateurs en ligne et les publications spécialisées pour identifier 4-5 contrats potentiellement adaptés. Vérifiez leur accessibilité (montant minimum, conditions d’âge) et leur adéquation générale avec votre profil.

Étape 3 : Analysez en détail les caractéristiques clés

Pour chaque contrat présélectionné, examinez minutieusement :

  • Les performances historiques (sur 3, 5 et 8 ans)
  • La grille complète des frais
  • La diversité et la qualité des supports d’investissement
  • Les options de gestion disponibles
  • La solidité de l’assureur

Étape 4 : Projetez ces contrats dans votre stratégie personnelle

Simulez l’évolution de votre épargne avec chaque contrat en fonction de votre stratégie d’investissement (versements prévus, allocation d’actifs envisagée, etc.).

Étape 5 : Intégrez les aspects qualitatifs

Tenez compte des retours d’expérience d’autres épargnants et des avis d’experts indépendants. Testez si possible les interfaces de gestion en ligne.

Étape 6 : Prévoyez l’évolution de vos besoins

Choisissez un contrat qui pourra s’adapter à l’évolution de votre situation (changements professionnels, familiaux, patrimoniaux).

Un contrat parfait n’existe pas, mais cette approche méthodique vous permettra d’identifier celui qui présente le meilleur compromis pour votre situation spécifique.


Quels supports choisir pour une assurance vie ?


La sélection des supports au sein de votre assurance vie doit refléter votre stratégie globale d’investissement, elle-même déterminée par votre profil de risque et vos objectifs.


Pour la partie sécurisée (fonds euros) :

Privilégiez les fonds euros qui ont démontré une performance régulière sur le long terme plutôt que ceux qui affichent ponctuellement les meilleurs rendements. Vérifiez également leur composition et leur taille, les fonds de taille modérée étant souvent plus agiles pour saisir des opportunités de rendement.

Pour la diversification en actions :


  • Fonds indiciels (ETF) pour une exposition large et à faible coût aux principaux marchés mondiaux
  • Fonds thématiques sur des secteurs porteurs à long terme (transition énergétique, vieillissement démographique, numérisation)
  • Fonds de conviction gérés par des équipes stables ayant démontré leur valeur ajoutée sur la durée

Pour l’exposition obligataire :


  • Fonds obligataires flexibles capables de s’adapter à différents environnements de taux
  • ETF obligataires pour une exposition à faible coût
  • Fonds datés qui offrent une visibilité sur le rendement à l’échéance

Pour la diversification immobilière :


  • SCPI diversifiées géographiquement et sectoriellement
  • OPCI offrant une liquidité supérieure
  • SCI gérées par des acteurs reconnus du secteur immobilier

Pour la diversification alternative :


  • Fonds de performance absolue avec un historique de volatilité maîtrisée
  • Fonds de private equity pour une petite portion du portefeuille (5-10% maximum)
  • Produits structurés pour les investisseurs avertis recherchant des profils de rendement/risque asymétriques

La répartition entre ces différentes classes d’actifs doit évoluer avec votre horizon d’investissement et les conditions de marché, tout en respectant votre tolérance au risque fondamentale.


Quelle est l’assurance-vie rapportant le plus ?


La recherche de l’assurance vie la plus performante doit intégrer plusieurs dimensions au-delà du simple taux affiché du fonds euros, qui n’est qu’une composante de la rentabilité globale.


Performances des fonds euros :

En 2022, les meilleurs fonds euros ont affiché des rendements entre 2% et 2,8%, sensiblement au-dessus de la moyenne du marché (1,3%). Ces contrats se distinguent généralement par :

  • Une proportion plus importante d’actifs diversifiés (immobilier, actions)
  • Une gestion active de leur poche obligataire
  • Une politique de participation aux bénéfices transparente

Potentiel des unités de compte :

La performance à long terme dépend largement de la qualité et de la diversité des unités de compte proposées. Les contrats leaders offrent :

  • Une sélection rigoureuse de fonds performants
  • Des supports innovants (ETF thématiques, fonds ISR performants)
  • Des options d’investissement alternatives (private equity, infrastructures)

Impact déterminant des frais :

À rendement brut égal, un contrat à frais réduits surperformera systématiquement sur le long terme. Les contrats les plus rentables affichent généralement :

  • Des frais de versement nuls
  • Des frais de gestion annuels inférieurs à 0,6% sur le fonds euros et 0,8% sur les UC
  • Des frais d’arbitrage gratuits ou très limités

Qualité de la gestion pilotée :

Pour les épargnants optant pour une gestion déléguée, la valeur ajoutée des équipes de gestion devient cruciale. Les meilleures gestions pilotées se caractérisent par :

  • Une diversification internationale efficiente
  • Une réactivité aux conditions de marché
  • Un historique de surperformance par rapport à leur indice de référence

En combinant ces critères, les contrats affichant les meilleures performances nettes tous supports confondus sur 5 ans sont généralement proposés par les acteurs en ligne et les conseillers en gestion de patrimoine indépendants, avec un avantage de 1% à 1,5% annuel par rapport aux contrats bancaires traditionnels.


La fiscalité de l’assurance vie en détail


La fiscalité constitue un élément central de l’attractivité de l’assurance vie. Sa compréhension fine permet d’optimiser vos stratégies de versements et de retraits.


Fiscalité des gains en cas de rachat :

La part imposable correspond uniquement aux intérêts, plus-values et dividendes générés par le contrat, proportionnellement au montant retiré. Le capital investi reste toujours non imposable.

Pour les contrats de moins de 8 ans :


  • Application du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 12,8%
  • Ou option pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu si plus favorable

Pour les contrats de plus de 8 ans :


  • Abattement annuel de 4 600€ (9 200€ pour un couple)
  • Application d’un taux réduit de 7,5% sur les gains au-delà de l’abattement
  • Prélèvements sociaux de 17,2% dans tous les cas

Cas particuliers et stratégies d’optimisation :


  • Contrats souscrits avant 1983 : exonération totale d’impôt sur le revenu
  • Contrats souscrits entre 1983 et 1997 : régimes spécifiques selon la date
  • Rachats partiels programmés : permettent d’utiliser efficacement l’abattement annuel
  • Rachats stratégiques en fin d’année fiscale avec faible revenus

Fiscalité en cas de décès :

Les capitaux transmis échappent aux droits de succession dans les limites décrites précédemment. Cette caractéristique fait de l’assurance vie un outil privilégié de transmission patrimoniale, particulièrement pour les bénéficiaires hors ligne directe (neveux, nièces, amis) qui supporteraient des droits de succession très élevés (jusqu’à 60%) en l’absence de ce dispositif.

Une stratégie courante consiste à combiner plusieurs contrats avec des bénéficiaires différents pour optimiser les abattements de 152 500€ par bénéficiaire.


Notre comparatif des meilleures assurances vie pour le fonds euro


La performance du fonds euros constitue un critère essentiel pour la partie sécurisée de votre épargne. Voici notre analyse comparative des meilleurs fonds euros disponibles en 2025.


ContratRendement 2022Rendement moyen sur 5 ansFrais de gestionEncours (Mds €)AccessibilitéNetlife2,80%2,65%0,60%2,5Dès 1 000€Meilleurtaux Liberté Vie2,50%2,35%0,50%4,8Dès 500€Darjeeling2,35%2,30%0,60%1,2Dès 1 000€Linxea Avenir2,25%2,20%0,60%7,3Dès 500€Boursorama Matla2,20%2,15%0,75%5,1Dès 300€

Ces performances sont à mettre en perspective avec le rendement moyen du marché qui s’établit à 1,3% en 2022 selon la Fédération Française de l’Assurance.


Caractéristiques des fonds euros les plus performants :


  • Taille modérée permettant plus d’agilité dans la gestion
  • Politique d’investissement intégrant une poche d’actifs diversifiés (10-20%)
  • Accès parfois conditionné à un investissement minimum en unités de compte (25-40%)
  • Gestion active de la poche obligataire

Évolution attendue :

La remontée des taux d’intérêt amorcée en 2022 devrait progressivement améliorer les rendements des fonds euros dans les années à venir, avec un effet positif décalé dans le temps. Les analystes de Meilleurtaux Placement anticipent une progression graduelle pour atteindre une moyenne de 2% à 2,5% à l’horizon 2024-2025.

Cependant, cette amélioration sera inégalement répartie, les fonds les mieux gérés et les plus agiles conservant probablement leur avance sur la moyenne du marché.


Est-il intéressant d’avoir une assurance-vie en 2025 ?


Dans le contexte économique et financier actuel, l’assurance vie conserve des atouts majeurs qui justifient pleinement sa place dans une stratégie patrimoniale équilibrée.


Arguments en faveur de l’assurance vie en 2025 :


  1. Remontée progressive des rendements des fonds euros avec la normalisation des politiques monétaires, offrant des perspectives d’amélioration pour la partie sécurisée
  2. Flexibilité inégalée permettant d’adapter votre allocation entre sécurité et dynamisme selon l’évolution des marchés
  3. Cadre fiscal privilégié qui reste unique dans le paysage des placements français, particulièrement après 8 ans
  4. Avantages successoraux incomparables pour la transmission de patrimoine
  5. Simplification administrative avec un écosystème complet géré dans un contrat unique

Points de vigilance :


  1. La concurrence d’autres placements comme les fonds euros de l’épargne retraite (PER) qui offrent les mêmes garanties avec des avantages fiscaux différents
  2. L’inflation qui érode le pouvoir d’achat des fonds euros si leur rendement reste inférieur à la hausse des prix
  3. La nécessité d’adopter une approche plus active dans la gestion de son allocation pour maximiser le potentiel de l’assurance vie

“L’assurance vie reste un outil patrimonial incontournable en 2025, mais son utilisation optimale exige une approche plus sophistiquée qu’auparavant,” souligne un conseiller en gestion de patrimoine chez Meilleurtaux Placement. “La diversification entre différents supports et la définition claire d’une stratégie selon ses objectifs deviennent essentielles.”


Les alternatives comme le PER ou l’investissement direct en valeurs mobilières peuvent compléter l’assurance vie mais rarement la remplacer entièrement, compte tenu de sa polyvalence unique.


Comparateur assurance vie


Pour identifier le contrat d’assurance vie qui correspondra parfaitement à votre profil et à vos objectifs, l’utilisation d’un comparateur spécialisé constitue une étape incontournable.


Les comparateurs en ligne vous permettent d’évaluer simultanément plusieurs critères essentiels :


  • Performances historiques des fonds euros et des principales unités de compte
  • Structure complète des frais (versement, gestion, arbitrage)
  • Accessibilité (montant minimum, conditions d’âge)
  • Options de gestion disponibles
  • Qualité et diversité des supports d’investissement

Pour une comparaison pertinente, il est recommandé de :


  1. Renseigner précisément votre profil (âge, situation familiale, patrimoine existant)
  2. Préciser vos objectifs d’épargne et votre horizon d’investissement
  3. Indiquer votre niveau de tolérance au risque
  4. Mentionner vos préférences en termes de gestion (libre ou pilotée)

Les résultats vous présenteront généralement les 3 à 5 contrats les plus adaptés à votre situation spécifique, avec une analyse détaillée de leurs forces et faiblesses.


Au-delà des chiffres, n’hésitez pas à consulter les avis d’autres utilisateurs et les analyses d’experts indépendants avant de faire votre choix final. Un bon contrat d’assurance vie est un partenaire pour de nombreuses années - prenez le temps de la réflexion avant de vous engager.


La dernière étape consiste à vérifier les conditions de souscription et la documentation contractuelle pour confirmer que toutes les caractéristiques annoncées correspondent bien à vos attentes.


FAQ sur l’assurance vie


Peut-on avoir plusieurs contrats d’assurance vie simultanément ?

Oui, il est possible et parfois recommandé de détenir plusieurs contrats d’assurance vie. Cela permet de segmenter votre épargne selon différents objectifs et horizons d’investissement, ou de profiter des avantages spécifiques de différents contrats.

Comment récupérer l’argent placé sur une assurance vie ?

Vous pouvez effectuer des rachats partiels (retrait d’une partie du capital) ou un rachat total (clôture du contrat) à tout moment. Ces opérations sont généralement traitées sous 2 à 5 jours ouvrés selon les assureurs. Certains contrats proposent également des options de rachats programmés pour générer des revenus réguliers.

Quelle différence entre l’assurance vie et le PER ?

L’assurance vie est un placement d’épargne flexible accessible à tout moment (moyennant une fiscalité variable selon l’ancienneté), tandis que le PER (Plan d’Épargne Retraite) est spécifiquement dédié à la préparation de la retraite avec un capital généralement bloqué jusqu’à celle-ci (sauf cas de déblocage anticipé). Le PER offre des avantages fiscaux à l’entrée (déduction des versements du revenu imposable) mais une fiscalité à la sortie, alors que l’assurance vie propose une fiscalité avantageuse à la sortie sans avantage à l’entrée.

Que devient une assurance vie non réclamée au décès ?

Depuis la loi Eckert de 2016, les assureurs ont l’obligation de rechercher les bénéficiaires des contrats non réclamés. Si leurs recherches restent infructueuses après 10 ans suivant la connaissance du décès, les fonds sont transférés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les bénéficiaires disposent alors de 20 ans supplémentaires pour réclamer les fonds avant leur transfert définitif à l’État.

L’assurance vie est-elle saisissable en cas de dettes ?

L’assurance vie bénéficie d’une protection contre les créanciers pendant sa phase d’épargne, sauf en cas de fraude avérée ou dans le cadre d’une procédure de surendettement. Cette protection constitue un avantage significatif dans une stratégie de protection patrimoniale.